On le constate de plus en plus : les jardins changent. Avec l’interdiction de l’utilisation de certains pesticides, les jardins bien ordonnés, où la moindre « mauvaise » herbe était arrachée, cèdent peu à peu la place à des espaces où la nature fait son retour. Voici quelques conseils pour créer un jardin vivant et écologique…
Sommaire
1 – Bien choisir les végétaux qui vont composer le jardin
Pour s’éviter bien des problèmes, il convient de bien choisir les plantes et les fleurs qui composeront votre jardin vivant. Plusieurs critères sont à prendre en compte :
- la composition de votre sol,
- l’exposition au soleil et au vent,
- le type de climat de votre région (océanique, méditerranéen…).
Il s’agit d’un point important, car une plante qui souffre nécessitera plus d’entretien qu’une plante adaptée à son environnement. C’est d’ailleurs également le cas pour les plantes d’intérieur, qu’il convient donc de sélectionner et d’entretenir en conséquence (en savoir plus).
En plus de cela, n’hésitez pas à planter des arbres et des arbustes ! Les bénéfices sont nombreux :
- grâce à l’ombre qu’ils projettent, ils font baisser la température autour d’eux en cas de forte chaleur.
- ils nourrissent le sol, grâce à leurs feuilles qui tombent.
- ils protègent du vent. Certaines plantes qui supportent mal les courants d’air apprécieront !
- ils offrent des abris pour la vie animale, et participent à la conservation de la bio-diversité.
2 – Favoriser l’apparition de la bio-diversité
C’est simple : plantez de nombreuses espèces différentes de végétaux, ou laissez la nature faire et les plantes sauvages pousser. Régulez juste pour conserver un côté esthétique à l’ensemble.
Disposez également des abris pour la faune locale : murets de pierre, abris à oiseaux, hôtels à insecte, voire même un point d’eau… Ceci favorisera la présence d’insectes et de petits animaux qui participeront à faire vivre le jardin, sans nécessiter d’intervention extérieure.
3 – Bannir l’utilisation de pesticides
Il n’y a pas si longtemps, chaque problème au jardin était réglé par la solution phytosanitaire. Pourtant, en suivant quelques préceptes, la quasi-totalité des maladies peuvent être traitées ou évitées naturellement, sans utilisation de pesticide :
- premièrement, une plante adaptée à son environnement sera en meilleure santé et moins susceptible d’attraper une maladie.
- deuxièmement, l’invasion de parasites est souvent le signe d’un environnement déséquilibré. Dans un jardin vivant, la régulation se fait automatiquement, grâce aux organismes présents sur place.
- enfin, si besoin, de très nombreuses solutions naturelles existent désormais pour rétablir la situation.
Même les sociétés d’entretien de jardins et d’espaces verts suivent désormais cette logique, comme on peut le constater sur ce lien.
4 – Économiser l’eau
On le constate de plus en plus, l’eau est une denrée à préserver. Des solutions simples existent pour l’économiser au quotidien :
- installez un récupérateur d’eau de pluie pour arroser votre jardin sans prélever l’eau potable du robinet. Écologique et économique !
- en été, n’arrosez pas pendant les heures chaudes. Privilégiez le matin ou le soir.
- n’arrosez pas trop ! Dans un jardin vivant, les plantes n’ont pas besoin d’être maternées, et doivent pouvoir passer des épisodes de sécheresse sans encombre.
- paillez le sol lorsqu’il est nu. Cela permet de garder la fraîcheur de la terre sous le soleil de l’été, et d’éviter l’évaporation rapide de l’eau. Il existe plusieurs possibilités : ardoises, paillis de chanvre, pouzzolane, résidus de tonte…
- plantez des arbres, pour apporter de la fraîcheur au jardin.